Voici l’histoire du projet nommé : Spheravague

Je m’appelle Philippe,  je suis  Ingénieur en mécanique industrielle, passionné de bateau et mordu d’invention. Depuis ma plus tendre enfance, j’ai toujours aimé dessiner, ce qui m’a permis de voyager dans d’autres mondes. Au début, je reproduisais des paysages et des personnages de bande dessinée, et plus tard j’allais inventer des objets pratiques de plus en plus complexes jusqu’à imaginer des machines surprenantes. Un jour, un de mes rêves allait devenir réalité…

Ce projet est né en janvier 2016 après plusieurs évènements familiaux. Je pris conscience à 57 ans qu’il était temps de passer à l’action. D’ailleurs, 57 ans, c’est aussi l’âge qu’avait Léonard de Vinci quand est paru le manuscrit « Divina Proportione », dont la première partie, qui traitait du nombre d’or, comportait ses illustrations.  Léonard de Vinci, ce grand homme d’esprit universel, est surement le personnage qui m’a le plus impressionné pour toutes ses réalisations. C’est après avoir visité le château du Clos Lucé, au centre-ville d’Amboise, dans le Val de Loir, où sont exposées les représentations de ses inventions, que j’ai ressenti cette envie de construire moi aussi des machines infernales.

Comme tous les éléments étaient réunis pour entreprendre, je décidais donc de me lancer dans la construction d’un engin très particulier qui semblerait venir d’une autre planète ou bien sortir tout droit de récits de Jules Verne.

Cette curieuse machine, très innovante et complètement hors norme est un très petit bateau expérimental, en forme de sphère, dont sa vocation première sera de pouvoir affronter les plus grosses tempêtes et les plus grandes vagues du monde qui effraient tant les navigateurs mais qui attirent aussi les plus grands surfeurs de la planète (c’est le cas de Garrett McNamara qui a établi le record du monde de la plus grosse vague jamais surfée avec plus de 30 mètres de haut).

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est noix.jpg.

Sa forme sphérique lui confère une très grande résistance (comme la coque de noix) mais aussi une stabilité remarquable, même par mer agitée et forte houle, car l’effet de travers n’existe pas (tangage = roulis). Cette micro « Arche de Noé » qui peux embarquer deux personnes confortablement assises, a été baptisée la sphère à vague ou encore « SPHERAVAGUE ». Cette petite bulle des mers, entièrement transparente, qui s’apparente à une bouée de sauvetage, fait partie des embarcations rigides, compactes et motorisées les plus petites au monde. Elle pourrait évidemment servir en cas d’urgence de SNS (Sphère Nautique de Survie). Pour montrer sa résistance, une de ses premières missions, sera d’affronter Belharra, la plus grosse vague de France pouvant atteindre plus de 20 m de haut, qui se forme à environ 2,5 km de la côte basque au large de Ciboure, entre Saint-Jean-de-Luz et Hendaye et qui fait partie des 10 vagues géantes les plus impressionnantes de la planète.

Pour en savoir plus sur le projet, suivre étape par étape toutes ses évolutions, ses contraintes, les découvertes etc., vous pouvez dès maintenant consulter mes vidéos sur la Spheravague.