Argumentaire

Qu’est-ce que SPHERAVAGUE ?

SPHERAVAGUE est une petite embarcation pouvant naviguer sur l’eau par n’importe quel temps. C’est le premier bateau entièrement sphérique motorisé. Sa forme lui permet de se déplacer en toute sécurité.

Sa coque ronde

Les carènes des bateaux à moteur sont classées en trois catégories : les coques à déplacement, à semi-déplacement aussi appelées semi-planantes et enfin les coques planantes.

SPHERAVAGUE, avec sa coque ronde, a une carène à déplacement.

L’article de MotorBoat.fr  https://www.bateaux.com/article/22130/savoir-carene-a-deplacement nous dit :

« La carène à déplacement répond au principe d’Archimède, c’est-à-dire qu’elle ne déjauge pas et pousse l’eau pour avancer. Cette forme de carène ne favorise donc pas la vitesse, mais assure une bonne souplesse dans les vagues et une grande stabilité, même si elle a tendance à se balancer (roulis). La carène à déplacement permet de naviguer dans toutes les mers, même par gros temps car elle ne tape pas dans les vagues… Puisqu’elle ne déjauge pas, la vitesse de la carène est déplacement est limitée à sa vitesse de carène. C’est-à-dire que le bateau ne pourra pas dépasser une vitesse théorique – la vitesse critique ou limite – même avec une motorisation plus importante. Pour la calculer, il faut tenir compte de la longueur à la flottaison. Plus le bateau est grand, plus il atteint des vitesses élevées… ».

La vitesse critique de SPHERAVAGUE est de 3,1 nœuds soit 5,8 km/h. Une fois motorisée, j’ai réussi à atteindre la vitesse de 4,3 nœuds soit 8 km/h ce qui correspond pratiquement à 38% de plus que sa vitesse de carène, critique ou limite. Cela a été possible grâce à la forme de ma coque ronde mais aussi au mode de propulsion. En effet, SPHERAVAGUE à plein régime est en mode traction. C’est comme si elle était tirée légèrement vers le haut avec angle d’environ 25° par rapport à l’horizontale. Cette configuration offre aussi une meilleure stabilité directionnelle.

Un autre élément à prendre en compte, est la surface mouillée. Elle correspond à l’empreinte laissée par le bateau quand il est posé sur l’eau. Plus la surface mouillée est faible, plus la traînée est faible et moins le volume d’eau déplacé est important (Archimède). À volume constant, la plus faible surface mouillée est obtenue avec une carène de section ronde, puis viennent les carènes à pans multiples, les carènes rectangulaires et celles en forme de V. Donc, une coque ronde (ou sphérique comme SPHERAVAGUE) offre la meilleure vitesse sur l’eau en mode déplacement.

Pourquoi  SPHERAVAGUE ?

Elle n’a pas été conçue pour remplacer les vedettes d’intervention des SNSM. C’est simplement une petite embarcation individuelle de plaisance (1 ou 2 places) qui rassure et qui protège ses passagers dans des situations dangereuses sur l’eau.

Avec SPHERAVAGUE on peut naviguer toujours au sec et au chaud, sans avoir peur de se retourner, d’enfourner, sans craindre la grêle, les pluies torrentielles ou diluviennes, les vents très violents, les tourbillons, les vagues géantes, toujours en restant sur l’eau.

J’ai rêvé d’un petit bateau bouée, d’une coque de noix, d’une micro arche de Noé capable de résister à des conditions extrêmes sur l’eau. SPHERAVAGUE est une machine expérimentale pour montrer que dans des situations désespérées, on peut survivre. On peut l’utiliser comme simple bateau de promenade ou comme capsule de sauvetage (ou une sorte de radeau de survie étanche) pour attendre les secours tout en s’éloignant d’un danger puisqu’elle est motorisée (2 moteurs électriques).

Pour qui s’adresse-t-elle ?

SPHERAVAGUE peut embarquer deux personnes à l’intérieur. Elle est destinée aux personnes ayant peur du naufrage en mer. C’est l’embarcation de la dernière chance, l’annexe de survie quand on se trouve sur l’océan, en pleine tempête, loin des côtes dans des eaux glaciales. Elle pourrait être installée sur des bateaux de croisière, de commerce, des yachts ou des plates-formes pétrolières…

SPHERAVAGUE peut aussi servir pour se promener paisiblement sans risque sur des lacs, des bassins, des rivières ou des fleuves en admirant les paysages et les fonds marins bien à l’abri avec une vision à 360°. C’est un engin très maniable, confortable qui procure des sensations nouvelles de basculement et des accélérations circulaires surprenantes pour les plus sportifs.

Pourquoi faire des tests dans les vagues ?

SPHERAVAGUE est très maniable sur l’eau calme. Les tests sur des lacs et sur le bassin se sont très bien déroulés. Il reste à tester son comportement dans les vagues au-delà du clapot, c’est-à-dire avec des vagues de 2 à 3 mètres de haut. Pour être représentatif, il faudrait des vagues déferlantes pouvant mettre une embarcation classique en difficulté. Mon objectif, est d’exposer ma machine en configuration gros temps pour vérifier sa maniabilité, sa stabilité, son confort et son comportement face aux violentes agressions des vagues. SPHERAVAGUE peut se retourner entièrement mais ne coule pas. Tous ces tests doivent se faire en sécurité sous la surveillance de professionnels du sauvetage en mer pour limiter les risques.

Quelle finalité ?

SPHERAVAGUE est une construction navale amateur. C’est un bateau multifonction qui possède des capacités intéressantes et mêmes surprenantes.

Je n’ai pas voulu bloquer cette invention en la brevetant. J’ai simplement voulu réaliser un bateau différent avec une forme qui bouscule le monde très traditionnel de la marine.

Un bateau sphérique, il en existe qu’un seul pour le moment ; c’est SPHERAVAGUE. Mon objectif, c’est par des actions médiatiques ou événementielles, d’attirer l’attention d’investisseurs, de gros industriels nautiques, ou de constructeurs de bateaux pour s’emparer de mon idée et d’aller plus loin en développant d’autres embarcations de même famille pour les loisirs ou bien pour la sécurité en mer.

Sphère Nautique de Survie